Les dépenses des consommateurs néerlandais dans les supermarchés allemands et belges moins chers ont augmenté de 20 % en un an : la part du chiffre d’affaires générée par le commerce transfrontalier s’élève désormais à 2,7 %, voire 9,6 % dans la province du Limbourg.
De grandes différences de prix
Au cours des neuf premiers mois de cette année, 45,3 % des ménages néerlandais ont effectué au moins un achat en Belgique et en Allemagne. L’année dernière, ce chiffre était encore de 41,4 %. En moyenne, ils y ont dépensé 342 euros, soit une augmentation de 15 %. L’Allemagne est nettement plus populaire que la Belgique et les chaînes de drogueries allemandes remportent la palme : elles représentent 5,6 % du chiffre d’affaires, contre 4,2 % au cours de la même période l’année dernière. Cela représente une augmentation de 33 %, selon les chiffres du bureau d’études de marché Hiiper pour le magazine professionnel néerlandais Distrifood.
Les écarts de prix importants par rapport aux supermarchés néerlandais sont bien sûr un moteur important de l’augmentation des achats transfrontaliers. Le récent baromètre des prix de Shopperware, commandé par la BABM (l’association belge des fabricants de marques), a déjà montré que les supermarchés belges sont 10,5 % moins chers que les supermarchés néerlandais pour les produits de consommation emballés. Une étude de l’association néerlandaise des consommateurs a conclu que l’Allemagne est 15 % moins chère pour les produits quotidiens et la Belgique 12 %.
Les principales « victimes » sont les magasins Lidl, Plus et Poiesz dans les zones frontalières : ils voient le plus grand pourcentage de leurs clients habituels faire leurs achats de l’autre côté de la frontière.
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